Le marché du travail au Maroc

 

Le marché du travail au Maroc constitue un aspect capital de l’économie nationale et contribue de manière significative au développement du pays. Le Maroc, un pays qui a su se démarquer au sein du continent africain, est connu de tous par son dynamisme économique. Cependant, divers obstacles sont constatés face au marché du travail au Maroc, qui portent atteinte au développement de ce dernier. Quels sont les différents défis auxquels le marché du travail au Maroc est confronté et quelles sont les opportunités qui s’offrent à lui ? 

• Le marché du travail au Maroc : les enjeux 

Le marché du travail au Maroc est marqué par la déficience en termes de création d’emploi et un niveau peu élevé de la participation des femmes et des jeunes. 

               * Le marché du travail au Maroc : insuffisance de la création d’emploi 

Tout d’abord, entre les années 2000 et 2020, la population marocaine a connu une recrudescence annuelle très importante de 383 400 personnes en moyenne et les personnes en âge de travailler ne cesse d’accroître. 

Aussi, les habitants du Maroc connaissent un faible taux de scolarisation. De telle sorte que seuls les diplômés rejoignent le marché du travail au Maroc. Autrement dit, les personnes non scolarisées regroupent le plus grand nombre d’individus en âge d’intégrer le marché du travail au Maroc, ce qui engendre une baisse d’adhésion de ceux-ci sur le marché. 

Cependant, des emplois doivent être créés afin que celles-ci puissent aussi participer au marché du travail au Maroc. Au vue de sa situation et de sa démographie, durant cet intervalle de temps, le Maroc aurait dû créer 280 000 emplois par an environ. Néanmoins, ce ne fut pas le cas et il n’a pu créer que seulement 90 000 emplois. 

Par conséquent, en raison de la carence de la création d’emploi dans le pays, une grande partie de la population reste dans l’inactivité et le taux de chômage connaît une importante hausse. 

               *Le marché du travail au Maroc : faible taux de participation des femmes 

Le taux de participation des femmes sur le marché du travail au Maroc est inférieur à celui des hommes et ce depuis de nombreuses années. Plus précisément, environ une femme sur cinq contribue au marché de travail au Maroc. 

Au Maroc, les femmes sont considérées destinées aux tâches domestiques et beaucoup pensent qu’elles ne sont pas adaptées pour travailler. Les travaux à but lucratif sont simplement réservés aux hommes. 

Aussi, elles ont un faible taux de qualification et la main d’œuvre féminine est sous-utilisée sur le marché du travail au Maroc. En effet, dès son plus jeune âge, les femmes sont entraînées à des tâches domestiques et ne peuvent pas aller au bout de leur apprentissage. Mais aussi, elles quittent l’école très tôt à cause de la vocation qui leur est destinée. 

En outre, au sein du marché du travail au Maroc, l’inégalité entre homme et femme demeure dominant. Dans les pays africains, les femmes n’occupent pas des postes à responsabilité et cette situation ne permet point aux femmes d’exploiter leurs compétences. 

Néanmoins, de multiples paramètres démontrent que l’adhésion des femmes sur le marché du travail stimule la croissance économique d’un pays de manière durable et suscite également l’augmentation du PIB par habitant. 

Le marché du travail au Maroc : l’exclusion des jeunes 

Le Maroc offre une éducation de haute qualité et dispose de personnels expérimentés dans le domaine de l’enseignement. C’est pourquoi, plusieurs expatriés viennent vivre au Maroc en raison 

de la qualité de son système éducatif. Cet aspect instructif permet aux étudiants de faire face au marché du travail au Maroc. 

Cependant, il y a un écart remarquable entre les formations prodiguées et les secteurs ouverts au Maroc. Il existe des domaines qui ne sont pas encore mis en avant sur le marché du travail au Maroc comme la legaltech ou le secteur des technologies informatiques. Par exemple, si un étudiant a effectué des études en agronomie, il aura du mal à chercher un travail puisque le secteur n’est pas encore très développé. 

De surcroît, les jeunes ont du mal à s’intégrer sur le marché du travail au Maroc en raison du manque d’expériences professionnelles. La plupart du temps, les entreprises recherchent des personnes spécialisées dans un domaine précis pour intégrer le milieu professionnel. 

Alors que les jeunes doivent être considérés puisque les formations acquises ne suffisent pas à elles seules de faire face au marché du travail au Maroc. Ils doivent commencer quelque part afin qu’ils puissent acquérir des expériences de travail. 

• Le marché du travail au Maroc : les opportunités professionnelles 

Afin de faire face au marché du travail au Maroc, les personnes en recherche d’emploi peuvent se tourner vers les divers secteurs porteurs ou recourir au réseau d’affaires. 

               * Le marché du travail au Maroc : les secteurs porteurs 

Le Maroc est un pays où même les activités innovantes peuvent trouver leur légitimité. C’est pourquoi, le taux d’investissement au sein de pays ne cesse de connaître un essor. 

Voici quelques types d’investissement qui pourraient contribuer à la création d’emploi dans le pays : 

-L’économie verte et les énergies renouvelables deux secteurs prometteurs pour le Maroc, qui s’est engagé dans une transition vers une économie respectueuse de l’environnement. 

-Le tourisme cette activité est en pleine expansion dans le pays. Il a une place prépondérante au sein du marché du travail au Maroc car il y occupe un rôle vital dans l’économie marocaine. Il existe plusieurs opportunités d’emploi dans ce domaine, notamment dans le secteur de l’hôtellerie, de la restauration et bien d’autres. 

-Le commerce : c’est un secteur porteur pour l’investissement étranger au Maroc. Avec la tendance actuelle, le commerce en ligne est devenu très répandu dans le pays. Ce qui pourrait créer des emplois dans le domaine du marketing, de la gestion ou bien dans le service de la livraison. 

               * Le marché du travail au Maroc : le réseau d’affaires 

Au Maroc, les entrepreneurs collaborent étroitement au sein d’un réseau pour émerger et persévérer dans leurs activités. En d’autres termes, le réseau d’affaires se présente comme un environnement de partage, d’échange, d’apprentissage et de soutien à l’innovation pour les entrepreneurs. Aussi, le réseau d’affaires peut ouvrir de nombreuses portes pour les entrepreneurs et les porteurs de projets. 

Le réseau d’affaires rassemble plusieurs acteurs exerçant dans différents domaines comme l’industrie, le commerce ou bien la technologie. L’élément essentiel du réseau d’affaires marocain réside dans sa capacité à mettre en relation des expertises complémentaires. 

Le réseau d’affaires occupe une fonction cruciale sur le marché du travail au Maroc car il favorise la création de partenariats stratégiques performants, la concrétisation de projets d’envergure et l’innovation dans le domaine des affaires. 

• Le marché du travail au Maroc : comment le dynamiser ? 

Le marché du travail au Maroc rencontre de nombreux défis mais il présente également des opportunités qui peuvent être exploitées.

               * Le marché du travail au Maroc : l’entrepreneuriat 

L’entrepreneuriat est une activité qui contribue à l’amélioration du marché du travail au Maroc. Le pays est doté de plusieurs richesses telles que les minerais et les épices nobles. Ce pays est également resté un pays fortement agricole. 

Tous ces potentiels permettent aux jeunes de se lancer dans l’entrepreneuriat et exploiter les ressources dont le Maroc dispose. Ceux-ci peuvent se tourner vers la commercialisation ou l’exportation des produits locaux comme le blé, la betterave à sucre et des produits miniers tels que l’argent ou le cobalt. 

De plus, l’entrepreneuriat est une activité encouragée par le gouvernement marocain. Les autorités appuient la création des startups et des petites entreprises par l’implantation de plusieurs incitatifs telle que l’exonération totale de l’impôt sur les sociétés pour les cinq premières années d’activité. Aussi, dans le cadre de la promotion de l’entrepreneuriat, le gouvernement a mis en place des initiatives ayant pour but le développement des compétences des entrepreneurs et à leur fournir une aide financière et technique. Il y a le programme Moukawalati qui consiste à financer les entrepreneurs dans leur projet. Les entrepreneurs peuvent bénéficier, en fonction de leur projet, des frais d’accompagnement de 10 000 dirhams environ ou d’une avance s’élevant jusqu’à 15 000 dirhams et ce sans intérêt. 

               * Le marché du travail au Maroc : développement des centres de formation 

Dispenser des formations professionnelles dynamiserait le marché du travail au Maroc puisqu’elles permettent aux individus en manque de qualification d’exercer un métier. Les jeunes et les femmes ne participent pas au développement du marché du travail car soit ils manquent d’expertise soit leurs aptitudes ne correspondent pas au besoin du marché. 

La formation professionnelle est un processus éducatif visant à développer les connaissances, compétences et savoir-faire essentiels nécessaires pour exercer une activité professionnelle ou occuper un poste spécifique dans un domaine particulier. 

Dans l’optique de dynamiser l’insertion professionnelle des jeunes au Maroc, des instituts à gestion déléguée, financés, ont été mis en place par l’Agence Française de Développement. Ses objectifs sont d’accroître les opportunités de formation des jeunes et de stimuler la compétitivité des entreprises opérant dans des secteurs stratégiques comme l’aéronautique. 

Cette forme éducative peut se porter sur des domaines variés et chacun a le choix sur plusieurs modules comme le secrétariat, la comptabilité ou la bureautique. Par exemple, un jeune au chômage peut suivre la formation en informatique et à terme, il pourra acquérir des qualifications et exercer sur le marché du travail au Maroc dans le domaine. 

Si vous souhaitez exercer sur le marché du travail au Maroc, n’hésitez pas à nous contacter. DEEMA vous donnera des conseils personnalisés, adaptés à vos projets et vous accompagnera dans le cadre de la réalisation des procédures.